Il faut du courage. Nous l’avons tous sentie, un jour ou l’autre, cette main tendue invisible qui s’est éclipsée aussi vite qu’elle nous a frôlés. Et ce fil à coudre que nous avons enfin passé dans le chas de l’aiguille… Il pointe son nez de l’autre côté et nous glisse entre les doigts en une fraction de seconde…
La rage au ventre, nous (re)tentons, vainement. Aux abords, les ricanements silencieux de nos compatriotes qui, eux, y sont parvenus et achèvent notre fragile pensée positive qui nous habitait pour relever ce challenge. Notre saboteur interne égotique n'a plus qu'à poursuivre le travail. Le docteur en psychologie, psychothérapeute Wayne W. Dyer, auteur de nombreux best-sellers sur le développement personnel, dont le Pouvoir de l’intention, écrit :
« Je m’engage à me libérer des pressions des personnes qui essaient de me dicter le cours de ma vie. Je serai réceptif aux conseils des autres, mais je ferai ce que ma conscience me dicte. »
C’est une piste à creuser, non pas à la pioche, mais au tractopelle. C’est la première pierre des fondements de sa libération, de son indépendance et de la prise en compte de sa responsabilité d’être humain dans la réalité de son incarnation. En intégrant cette pensée dans sa vie, l’on affirme sa volonté d’être dans sa source, son Soi. L’on s’abstient de rejeter la faute sur autrui quand la vie nous présente ses ruptures, ses terrains mouvants, ses rejets… Accueillir le pire comme le meilleur.
Soyons dans l’éloge de notre propre « Direction», de notre gouvernail qui immergé dans des flots capricieux nous fait gonfler les veines des poignets à force de maintenir la barre. Mais c’est nous qui avons fixé le cap, personne d'autre.
Parfois, c'est un nouveau cap car rien n’est immuable et le changement s’avère inexorable à certaines étapes de sa vie : la transformation. C’est une question de vie pleine et entière désirée, d’être Soi, et non de survie. « Le but de la vie est de créer : de créer celui et ce que tu es, puis d'en faire l’expérience », est-il écrit dans Conversation avec Dieu de Neale Donald Walsch.
Les conseils des êtres qui ont déjà fait la traversée et ont accosté sur un nouveau rivage, sont à prendre avec bienveillance , car ils participent à la construction de ce que nous sommes vraiment. C’est là toute la difficulté et la complexité des relations. Ne pas accepter d’être abusé par l’autre, tout en le traitant avec amour. En étant dans cette conscience, en amour, l’on attire la Lumière. Walsch qui a reçu les messages de Dieu écrit : « La pensée est créative. Tu peux être, faire et avoir tout ce que tu imagines, mais tu attires aussi ce que tu crains. La peur attire de l'énergie semblable. »
Cultivons alors la beauté des mots lumineux et non ceux limitants et ombragés.
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