Respecter la vie des différents mondes qui se côtoient (humain, animal, végétal, minéral), respecter notre planète, mais aussi s’interroger sur le « couple » jugement / respect.
C'est ainsi..., mais pas irrémédiable. Nous sommes enclins à juger, à poser des mots bienveillants ou malveillants sur autrui. Nous adorons faire des suppositions en arguant que nous avons la connaissance (celle décrite par Don Miguel Ruiz dans son livre La voix de la connaissance). Celle-ci nous permet de justifier le contenu de nos paroles et d'affirmer que nous les exprimons en toute bonne conscience. Émettre un jugement, c’est vouloir imposer son opinion du moment à soi-même et aux autres. Et nous savons tous les dégâts potentiels que cela peut causer dans l'existence.
L’être humain est très doué pour cela. L'esprit (l'égo) se fait un malin plaisir de prononcer le jugement. Nous nous sentons alors si vivants, tout-puissants, tellement parfaits comparé à celle ou celui que nous jugeons. Nous nous enlisons dans nos fausses croyances, d'aucuns diront nos mensonges, qui nous permettent juste un instant de supporter, de surmonter une situation, souvent avec rage et désespoir. Nous n'acceptons pas, n'accueillons pas ce que nous considérons comme le pire ou le meilleur. Une lutte sans merci peut s'engager contre ce que nous estimons, jugement à l'appui, non conforme à ce que nous souhaitons vivre ardemment. Nous voulons changer le Monde !
Mais la Vérité est que nous ne pouvons pas changer les autres. Nous ne pouvons changer que soi-même. Et changer ses perceptions, sa façon de voir, observer au lieu de juger, c’est changer sa réalité. Faire du bien autour de soi fait du bien à soi-même et faire du mal autour de soi fait du mal à soi-même.
En fouillant dans quelques morceaux choisis sur la spiritualité, se présente La prière du Oui. En substance, elle nous dit :
Oui Père, j'accepte les autres tels qu'ils sont sans vouloir les changer. Je te confie totalement chacun et chacune afin que tu t'en occupes. Oui Père, j'accepte les événements tels qu'ils sont, bons ou mauvais.
Alors certes, la référence au Père est susceptible de contrarier quelques-uns, mais si nous revisitons ces mots dans un esprit républicain, nous pourrions rédiger une maxime en ces termes :
Oui, j'accepte les autres tels qu'ils sont sans vouloir les changer, parce que je respecte les différences. Chacun et chacune a ses propres ressources, son libre arbitre et les capacités de prendre sa vie en main en ne s'en remettant pas au déterminisme. Oui, j'accepte les événements tels qu'ils sont, bons ou mauvais, ce qui ne signifie pas courber l'échine, capituler ou être dans l'inaction.
Ce cinquième idéal Reiki est un appel à l'amour universel, nous invitant à lâcher l'affaire pour être davantage en paix et s'éviter l'effet boomerang du jugement à l'emporte pièce. Un travail quotidien qu'il n'est jamais trop tard d'entreprendre, et ce, sans passer par l'autocritique.
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